Cinq centièmes de seconde Lois Lowry est ma cinquième lecture jeunesse de l’été. C’est le premier roman qu’a écrit l’auteur de la dystopie Le passeur. Publié initialement en 1977 sous le titre A summer to die, la version française Un été pour mourir est paru en 1993. Casterman l’a réédité en 2017 avec un tout nouveau titre.
Ce roman de 203 pages mérite l’attention des lecteurs intermédiaires à avancés qui aiment les fictions qui font réfléchir. C’est l’histoire de la talentueuse Meg, jeune fille de 13 ans, qui vit un peu dans l’ombre de sa magnifique grande sœur Molly. La famille déménage à la campagne et les sœurs doivent s’adapter à leur nouvelle vie. Meg se lie d’amitié avec Will tandis que Molly se fait rapidement accepter dans sa nouvelle école.
Meg approfondit ses connaissances pour la photo avec son nouvel ami. Molly a de drôles de saignements de nez... Elle est hospitalisée. L’histoire raconte avec sensibilité les sentiments de Meg face à une réalité difficile. Comment apprendre à vivre avec la maladie, la mort ? Le lecteur comprend que le destin des filles s’apprête à changer complètement.
Ce roman de Lois Lowry est une lecture très loin de ce que nous offrait la dystopie Le passeur, on est ici dans le récit psychologique empreint d’une grande beauté. Les moments de découvertes propres à l’adolescence, la lenteur d’un été chaud, la profondeur des sentiments humains, la naïveté de la fin de l’enfance, le tout porté par une plume d’une grande beauté.
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